La contestation créatrice
Mouvements étudiants et “canto de intervenção” au Portugal
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| De gauche à droite : José Jorge Letria, Zeca Afonso, José Mário Branco, Adriano Correia de Oliveira et Ary dos Santos |
"Un certain fado idéaliste et élitiste, nostalgique et même nationaliste, s’est transformé en une bannière dressée contre le fascisme, et porteuse d’espoir, avec Zeca et Adriano et bien d’autres à leur côté. Sans compter les milliers d’interprètes anonymes qui ont servi de relais en multipliant les voix de l’insoumission. Le chant d’intervention exprime ainsi la révolte en même temps qu’il la suscite. Le son mélodique avoisine le cri de la révolte : Vozes ao alto ! Élément esthétique pourvu d’une puissante charge emblématique, il fut lui-même le produit de circonstances particulières. On comprend dès lors que, la balada étant apparue avec les mouvements sociaux des années 60, elle se soit atténuée peu avant le 25 avril 1974. Quand, précisément, l’esthétique a cédé le pas à la politique, le canto faisant place à l’intervenção "
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