Jornal COMBATE - 2 publicações Vosstanie Editions

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sábado, 22 de fevereiro de 2014

Pour une contre-chronologie

Nous allons sur cette page (en constante construction) tenter de proposer une chronologie qui aura pour matrice l'expérience de la "transition démocratique" ou nous insisterons sur les luttes prolétaires et ses combats.

Nous traiterons aussi des luttes et débats dans le mouvement ouvrier au Portugal avant 1926
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En  1926 les militaires mettent fin à la république et au régime d'un certain type parlementaire, et nomment António de Oliveira Salazar au ministère des finances. Celui-ci consolide son pouvoir et devient chef du gouvernement en 1932 et instaure grâce à une nouvelle constitution, qui lui donne les pleins pouvoirs, un parti unique (L'union nationale) un régime autoritaire d'inspiration fasciste: Estado Novo (État nouveau).

[ En construction ] Luttes sociales, résistances, attentats et lutte armée.

25 avril 1974: Le Mouvement des Forces armées (M.F.A.) renverse la dictature de Marcelo Caetano.

1er mai 1974: Plus d'un million de travailleurs manifestent à Lis­bonne.

15 mai 1974 : Spinola président de la République, Palma Carlos Premier ministre.

17 juillet 1974 : Palma Carlos est remplacé par Vasco Gon­çalves.

28 septembre 1974: Echec de la manifestation de la « majorité silen­cieuse », qui vise à rétablir un régime autoritaire de droite. Les travailleurs dressent des barricades.

30 septembre 1974: Démission de Spinola. Le général Costa Gomes devient président de la République.

14 janvier 1975: Manifestation monstre à Lisbonne pour la défense de l'unité syndicale.

11 mars 1975 : Tentative de putsch manquée.

14 mars 1975: Création du Conseil de la Révolution et de l'Assem­blée du M.F.A.; nationalisation de la banque et des assurances. 25 avril 1975 : Elections à l'Assemblée Constituante.

8 juillet 1975 : Adoption par l'Assemblée du M.F.A. du « docu­ment-guide », qui prévoit les étapes du « pouvoir populaire ». 10 juillet 1975 : Démission des ministres socialistes.

13 juillet 1975 : Premières violences anticommunistes à Rio Maior.

7 août 1975: Melo Antunes publie le « Document des Neuf. »

5 septembre : L'assemblée du M.F.A. met Vasco Conçalves en minorité.

6 septembre : Vasco Gonçalves et ses partisans sont exclus du Conseil de la Révolution.

12 septembre : L'amiral Pinheiro de Azevedo succède à Vasco Gonçalves comme Premier ministre.

20 novembre : Le gouvernement se met « en grève » pour protester contre l'incapacité où il se trouve de faire appliquer ses décisions par l'armée.

25 novembre : Le putsch manqué des parachutistes de la base de Tancos donne l'occasion au président de la République d'instaurer l'état de siège.

12 décembre : Le Conseil de la Révolution met pratiquement fin à l'existence du M.F.A.

ler janvier 1976 : La police tire sur les manifestants de gauc'le qui réclament, devant le prison de Porto, la libération des militaires emprisonnés. Quatre morts.

19 janvier : Otelo de Carvalho est arrêté.

22 février : Après trois mois d'hésitations, le président Costa Gomes reconnaît la République populaire d'Angola. Le P.P.D. et le P.S. s'opposaient à cette reconnaissance.

26 février : Le M.F.A. et les parties politiques signent un nouveau Pacte constitutionnel. Les élections sont fixées au 25 avril.

3 mars : Otelo de Carvalho est libéré.


25 avril : Elections législatives. 
Le Parti communiste obtient, avec 780 000 voix (+ 71 000), 14,59 % des suffrages exprimés (+ 2,06 %) et 40 sièges (+ 10).
Le Parti socialiste, avec 1 871 000 voix (— 274 000), 35,01 % des suffrages exprimés (— 2,86 %) et 107 sièges (— 8); 
Le P.P.D., avec 1 283 000 voix (— 211 000), 20,01 % des suffrages exprimés (— 6,31 %) et 73 sièges (— 7).
le C.D.S., avec 848 000 voix (+ 453 000), 15,87 % des suffrages exprimés (+ 8,21 %) et 42 sièges (+ 26); 1'U.D.P., avec 90 000 voix (+ 46000), 1,69 des suffrages exprimés (+ 0,90 %) et 1 siège (inchangé). 

27 juin : Elections présidentielles. Le général Ramalho Eanes, chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre,soutenu par le P.S., le P.P.D. et le C.D.S., affronte quatre autres candidats : Octavio Pato, présenté par le P.C.P.; l'amiral Pinheiro de Azevedo, Premier Ministre; le commandant Otelo Saraiva de Carvalho, soutenu par des groupes gauchistes et Pompilio da Cruz, qui s'affirme porte-parole des rapatriés d'Angola.

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